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Wilhelm Burgdorfer

Né le 27 juin 1925 à Bâle (Suisse). Il s’est éteint le 17 novembre 2014 à Hamilton (Montana)

Pays d’origine

Bâle, Suisse

Époque et parcours

W. Burgdorfer est un entomologiste et bactériologiste américain.
Il a étudié la zoologie, la parasitologie et la bactériologie à l’université de Bâle et à l’Institut tropical Suisse de Bâle. Il a servi dans l’armée suisse pendant trois ans avant de s’installer aux États-Unis, où il a obtenu la nationalité américaine en 1957. En 1951, il integra les Rocky Mountain Laboratories de Hamilton, pour se spécialiser dans l’étude des tiques et des agents infectieux qu’elles véhiculent.
En 1981, Burgdorfer a observé au microscope Borrelia burgdorferi, une bactérie spirochète dans des tiques de cerf provenant de Shelter Island. Après une épidemie de maladie de Lyme qui a frapé la ville éponyme du Connecticut en 1975.

Découvertes majeures

W. Burgdorfer est à l’origine de la découverte de la bactérie responsable de la maladie de Lyme, une pathologie microbienne transmise par la morsure d’une tique infectée. Baptisée Borrelia burgdorferi en son honneur.

Contemporains

  • Alexander Fleming
  • Jonas Salk
  • Albert Camus
  • Kary Mullis
  • Winston Churchill

Distinctions

  • Bourse Guggenheim des sciences naturelles pour les États-Unis et le Canada
  • Docteur honoris causa de l’université de Berne en 1986
  • Médaille Robert-Koch en Allemagne

Anecdote

Cette découverte majeure a permit de relancer les études épidémiologiques sur les maladies transmises par les tiques et d’améliorer le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme. La maladie de Lyme est aujourd’hui classée comme maladie professionnelle pour les forestiers et est devenue une problématique de santé publique.

L’un des collègues de Wilhelm Burgdorfer, Dr. Tom Schwan  a dit: “Willy was a generous colleague and had a great sense of humor […]He enjoyed sharing his knowledge, and I enjoyed very much having him teach me techniques that he had learned and fine-tuned over the years. Being from Switzerland, he spoke French and German, as well as English, and he was always helpful with translations of papers.”